Faut-il épargner à long terme ou à court terme avec l'assurance-vie ?

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L’assurance-vie est un placement à succès qui permet de faire fructifier votre bas de laine, a fortiori afin d’amoindrir les retombées de l’inflation. Il s’agit d’un produit qui repose sur le système de capitalisation : vous récoltez directement les fruits de vos cotisations au moment du rachat de votre contrat.

L’assurance-vie doit son attractivité à sa flexibilité, en particulier en termes de durée de conservation de votre placement. En effet, vous pouvez tout à fait opter pour un investissement à court terme, à moyen ou à long terme, selon vos propres objectifs. Dans cet article, nous mettons à la lumière les avantages et les points faibles pour chacune de ces options.

 

Épargner à court terme

Personne n’est à l’abri des aléas de la vie, et il est toujours prudent de disposer de liquidités immédiates afin d’y faire face. C’est un des principaux avantages de l’assurance-vie : votre épargne n’est pas bloquée, comme c’est le cas pour les autres placements tels que ceux pour la retraite. Ainsi, vous pouvez retirer votre capital à tout moment grâce à cette épargne de précaution. Vous pouvez aussi vous servir de cette dernière pour financer des dépenses imprévues, ou encore pour diversifier votre portefeuille en réinvestissant l’argent fructifié dans d’autres placements.

L’investissement à court terme est de 2 ans, voire quelques mois seulement – dans ce cas, il s’agit d’épargner à très court terme, ce qui n’est toutefois pas recommandé si vous optez pour l’assurance-vie. En effet, les rendements sont peu élevés, du moins pour les fonds en euros. Quant aux rendements en unités de compte, ils sont très volatils et les risques sont au rendez-vous. Il est donc préférable d’investir dans l’assurance-vie pour au moins 24 mois, voire jusqu’à 4 ans, afin que votre argent ait eu le temps de capitaliser convenablement.

 

Épargner à moyen et long terme

On parle d’investissement à moyen terme si la durée de conservation de votre contrat est comprise entre 4 ans et 8 ans. Vous pouvez, par exemple, préparer efficacement le financement d’un projet pendant cette durée de placement, en tenant également compte du rendement de votre contrat, de même que de la qualité de vos versements. Exemple de projets : financer des études, acquérir un logement, etc.

Les avantages sont les plus intéressants si vous optez pour la durée 8 ans et plus. Cela en particulier du point de vue fiscal : vous profitez de la déductibilité de vos versements de votre impôt sur le revenu. Si vous êtes fortement fiscalisé, vous pouvez donc tout à fait opter pour cette stratégie dans un but d’optimisation patrimoniale.

Par ailleurs, l’épargne sur le long terme est recommandée pour se prémunir d’une éventuelle perte d’emploi, voire d’un accident provoquant la perte d’autonomie.

Parlons aussi de l’épargne sur le très long terme, c’est-à-dire celle que vous réalisez sur plusieurs dizaines d’années. Elle est plutôt destinée à préparer la retraite, étant donné que les revenus baissent à partir de ce tournant de la vie. L’assurance-vie permet alors de combler cet inconfort en versant des rentes viagères : vous percevez des revenus complémentaires et garantis jusqu’à votre décès.

Notons que, quel que soit votre choix sur la durée de votre placement – long ou moyen terme – celui-ci peut être destiné à protéger vos proches si vous décédez. Le capital est en effet transmis aux bénéficiaires de votre choix. Nous avons mentionné les proches, certes, mais il peut aussi s’agir d’un tiers extérieur aux membres de votre famille. Le capital d’une assurance-vie en effet ne fait pas partie de la succession, car est considéré comme faisant partie de la quotité disponible.

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